Périphérie d'Alger : production de l'habitat et instruments d'urbanisme
| dc.contributor.author | HAMMACHE, Seddik | |
| dc.contributor.author | HADJIEDJ Ali, Directeur de thèse],BURGEL Guy [Co Directeur] | |
| dc.date.accessioned | 2025-10-13T10:00:13Z | |
| dc.date.issued | 2017 | |
| dc.description | Thèse de Doctorat,VUDD,Ecole polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme | |
| dc.description.abstract | L'organisation générale des villes algériennes d'aujourd'hui se caractérise par deux logiques d'occupation et de production de l'espace. D'un coté, « la volonté étatique », par le biais d‘un dispositif réglementaire (plans d'urbanisme, textes juridiques et techniques réglementant les constructions et des droits de construire, institutions urbaines de gestion et de contrôle) et d’un ensemble d’acteurs et d'outils d'intervention (administration, élus, maitres d’ouvrages publics, entreprises publiques de réalisation...), tente d'induire un développement cohérent et harmonieux de la ville. L’habitat dit « planifié », constitué de l’addition de lotissements « réguliers » et d’ensembles collectifs cadre la croissance urbaine réglementée. De l’autre, la «spontanéité populaire » qui, suivant ses propres règles et son dynamisme, génère de véritables ensembles urbains construits en marge de la planification et de la volonté officielle. Le phénomène «spontané » d’urbanisation, avec ses nouvelles formes d'organisation et d'occupation de l'espace, semble n'obéir à aucun ordre apparent. Ce binôme –planifié /spontané –se traduit sur le plan architectural par des styles de construction où se mêlent, dans un amalgame incongru, des langages pseudo modernes et faux traditionnels, des immeubles richement décorés dénommés « villas », juxtaposés à la pauvreté, à l’expression brute et souvent non finie des constructions spontanées des quartiers populaires. Les deux logiques, chacune selon ses propres mécanismes, impriment un nouveau visage aux villes algériennes, notamment à leurs périphéries. Les « plans de masse » de l’architecture en série s’additionnent aux habitations à terrasses des lotissements non viabilisés. Ce mélange chaotique de richesse et de pauvreté, cette association anachronique de divers styles et d’usage de la copie, traduisent, en réalité, l’expression d’une crise de l’habitat et l’habiter. Le paysage architectural et urbain de la périphérie résidentielle est fortement critiqué aussi bien par la rue, l’opinion publique que par les spécialistes. Ce constat, même très rapide, permet de comprendre que les nouvelles urbanisations, qu'elles soient planifiées ou spontanées, sont loin d'offrir un cadre de vie urbaine, rationnel et ordonné et semblent également échapper à tout contrôle réel de la planification. Ceci nous renvoie à la question des instruments de gestion et du contrôle urbain de l’espace, et justifie l'interrogation sur leur efficacité. La règlementation algérienne en urbanisme a d’abord reconduit le dispositif hérité de la colonisation et a entrepris depuis, un effort de codification de l’urbanisme et de la construction. Un important dispositif règlementaire s’est ajouté (ou s’est substitué) à celui qui existe déjà et graduellement, un ensemble d’instruments de gestion et de contrôle du sol ont été mis en place1. Ce dispositif devait organiser, gérer, générer et codifier le développement et la croissance de la ville. Aujourd’hui l’ensemble du territoire national | |
| dc.identifier.uri | https://dspace.epau.edu.dz/handle/123456789/133 | |
| dc.language.iso | fr | |
| dc.publisher | Epau | |
| dc.title | Périphérie d'Alger : production de l'habitat et instruments d'urbanisme | |
| dc.type | Thesis |
