Incidences de la cloture des loggias sur les qualités ambiantales du logement à Alger

Abstract

Actuellement la question de l’habitat en Algérie se trouve dans une situation de crise, la demande en logement ne cesse d’augmenter avec un taux d’occupation qui dépasse la norme, des habitations souvent trop étroites et surpeuplées, les autorités publiques redoublent d’efforts afin satisfaire les besoins quantitatifs, en négligeant l’aspect qualitatif. Par conséquent l’habitant âpres acquisition de son logement se lance dans des modifications de tous genres pour l’adapter a son modes de vie. La clôture des balcons et loggias est la pratique la plus courante et significative de ce phénomène d’adaptation et d’appropriation, sans considération de sa répercussion sur l’environnement et la consommation énergétique. La préoccupation environnementale, la nécessité d’assurer un confort aux occupants, et l’économie de l’énergie nous ont poussés à nous interroger sur les raisons et les facteurs générant une transformation de loggias et balcons, ainsi que les incidences d’une telle transformation sur les qualités ambiantales du logement a Alger. La première partie de ce travail consiste en un état de l’art sur le logement, elle comporte deux chapitre : le premier concerne le confort psychosociales des habitants dans un logement comportant des notions d’intimité, d’intériorité et d’appropriation tandis que le second chapitre concerne le confort thermique, la ventilation ainsi que le rôle d’une loggia dans le confort thermique d’une habitation. La deuxième partie pratique consiste en un travail de terrain, avec présentation du cas d’étude, ainsi que les protocoles d’investigation utilisés et , qui sont le questionnaire qui nous a permit d’avoir des réponses sur l’aspect psychosociale de la question, et la métrologie, avec des mesures in situ de la température de l’air et l’humidité relative, nous permettant une évaluation environnementale. L’interprétation des données nous a permis de conclure notre travail en remarquant que les habitants, dans leur quête d’un confort fonctionnel ou spatial pensé abouti par la fermeture des loggias, réalisent des actions antinomiques à leur recherche du confort environnemental. Ces actions contradictoires se révèlent être énergivores.